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HISTORIQUE
Peu d"ouvrages font
référence au Rosé...
Dans l"antiquité, les vins macéraient peu
de temps avec la peau. La traduction latine parle de « vin
de mère-goutte » (Mustum quod defluxerit). Ce
vin peu structuré se dépréciait vite,
c’est pourquoi
il était aromatisé avec des herbes et des épices, pour donner
un meilleur goût et lui permettre de vieillir. |
Au XVI et XVII ème siècle apparaissent
les premières
références aux vins clairs.
Olivier de Serres parle de vin cléret, de cuvaisons
de quelques heures. Nicolas de Bonnefons et Ligier évoquent
des vins paillets, vins de goutte–mère,
de vins rosés ou même de vins gris de perle.
Egalement la notion de fraîcheur des vins se rapproche
de la perception actuelle des vins rosés.
Au XVIII ème et début du XIX ème
siècle dans son « Traité théorique et pratique
de l’art de faire du le vin », Chaptal pose
les bases scientifiques de la coloration des vins.
Courant XIX ème siècle,
la définition
du vin rosé se met en place avec Julien, le Comte
Odart et Victor Rendu.
On
commence à parler du TAVEL ou du LIRAC comme « vin
léger
en couleur ». |
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A la demande
de Napoléon
III, le docteur
Jules GUYOT écrit en 1860
le livre « culture de la vigne et vinification » qui apporte la première
définition du vin Rosé sur des fondements œnologiques
:
« les vins rosé sont des vins ayant subi vingt-quatre ou quarante
huit heures de cuvaison, selon que la fermentation est plus ou moins active,
et sont ensuite tirés de la cuve après une maturité plus
ou moins grande des raisins et une température atmosphérique plus
ou moins élevée ».
Fin XIX ème siècle, Pasteur parle
dans son étude sur le
vin, de vin réalisé de « façon
Tavel ».C’est certainement depuis cette citation que Tavel
peut s’appeler
ou revendiquer le nom de « 1er Rosé de France ». |
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Aujourd’hui,
encore trop peu d’ouvrages font référence
au rosé. Mais devant l’essor
et l’engouement
de la clientèle qui apprit à le
découvrir, le déguster et l’apprécier aux abords des
côtes méditerranéennes, un centre
du Rosé a vu le jour en Provence, première région de production de ce vin,
dans la commune de Vidauban.
Ce centre est chargé d’observer, d’analyser les différents
rosés produits, afin d’en tirer un enseignement riche pour les œnologues
et les vignerons et ainsi proposer des méthodes de vinification adaptées
pour réaliser des vins délicats et agréables, pour le plus
grand plaisir de nos palais.
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Françoise
Lafont Daniel et Edwin |
Pour en savoir plus :
Sources : centre du Rosé : « rencontres
internationales du rosé en
2006 », textes de Jean-Claude Martin.
UMR Sciences pour l’œnologie – Agro-Montpellier. |
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